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Nature Divine
10 septembre 2015

Un esprit sain dans un corps sain

   "Mens sana in corpore sano est une citation extraite de la dixième Satire de Juvénal. On la traduit « un esprit sain dans un corps sain », pourtant "Orandum est, ut sit mens sana in corpore sano ", à comprendre ainsi « il faut prier afin d'obtenir un esprit sain dans un corps sain » est la citation complète".

     Pierre de Coubertin a créé la variante : mens fervida in corpore lacertoso, soit « un esprit ardent dans un corps musclé ». Cette variante est présent en de nombreux endroits, notamment sur un timbre allemand de 1971 commémorant les 20 ans du Comité national olympique de la République démocratique allemande (disparu en 1990).

 

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    Comme nous l'avons vu, une relation constante s’établit entre nos pensées, nos croyances, les émotions suscitées par celles-ci et les réactions de notre corps.

     Pour s’en convaincre, il suffit d’imaginer qu’au moment où vous lisez ces lignes, vous apprenez que vous avez gagné une importante somme d’argent. Dans l’instant, vous sentirez grandir en vous une immense énergie, la vie vous paraîtra merveilleuse, vous échafauderez toute une série de projets, vous serez joyeux, vous aurez envie de bouger, de courir ou de danser. Les autres vous percevrons « lumineux » et « en pleine forme ».

     Imaginons, au contraire, que vous apprenez le décès de votre meilleur ami. Immédiatement, vous aurez l’impression de vous videz de toutes vos forces, l’existence vous semblera absurde, vous vous sentirez confronté à un mur sombre, vous serez envahi pas une immense tristesse, vous serez prostré, fragilisé. Les autres vous trouverons « gris et terne » et, le lendemain, peut-être, vous serez cloué au lit avec une forte fièvre.

     Il a été prouvé par de nombreuses études qu'une pensée négative génère une émotion négative qui active le système nerveux du stress et met le corps en état d’alerte. Il existe donc une véritable continuité entre nos états psychiques et physiques.

     Lors d'émotions positives comme la joie ou l’enthousiasme, il y a relâchement des tensions corporelles et (entre autres) stimulation des défenses immunitaires, en particulier les cellules NK (sorte de gendarmes qui circulent dans le corps en permanence à la recherche de cellules « anormales », infectées ou cancéreuses).

      Un fait paraît évident : la mise sous tension du corps engendrée par les pensées et les émotions négatives représente un atout pour notre survie. A condition toutefois que cette tension ne dure pas trop longtemps car, à la longue, des taux trop élevés d’adrénaline abîment le cœur et les vaisseaux sanguins, et un accroissement de la production de cortisol finit par provoquer un dérèglement du système immunitaire pouvant aboutir à l’emballement des réactions inflammatoires à l’origine de certaines maladies auto-immunes. Sans compter que la mobilisation de l’énergie en vue de la fuite ou du combat empêche toute une série de fonctionnements normaux du corps et, à terme, fragilise l’organisme, le rendant plus sensible à la maladie.
      Ainsi on estime que le stress chronique est impliqué dans l’apparition de 75 à 90% de toutes les pathologies. Pathologies dont on se rend compte aujourd’hui qu’elles sont pour la plupart le résultat d’un déséquilibre de l’organisme engendré par un ensemble de facteurs : prédispositions héréditaires, mauvaise alimentation, toxiques de l’environnement, divers traumatismes et certaines tensions émotionnelles. Ce qui est admis pour une maladie comme l’ulcère gastrique (causé par la présence d’une bactérie et un terrain défavorable dû au stress et à de mauvaises habitudes alimentaires en relation avec les tensions psychiques) commence à être envisagé pour de très nombreux autres troubles.

     Ainsi les maladies rhumatismales, les pathologies cardio-vasculaires, la fragilité face aux infections, et même le cancer.

      L’impact négatif du stress sur la santé incite de plus en plus de chercheurs à s’intéresser aux bienfaits des émotions positives. Apparues plus récemment dans l’évolution, celles-ci constituent sans doute un avantage évolutif pour les animaux que nous sommes. En effet, si la peur et la colère sont indispensables pour notre survie, ces émotions négatives ne sont utiles que pour répondre à un danger réel ou prévoir certains risques à long terme.

     En revanche, des émotions positives comme le contentement, la joie ou l’enthousiasme permettent de se projeter dans un avenir serein et, du coup, économiser de l’énergie et préserver une meilleure santé.

     Les gens optimistes ont tendance à vivre plus longtemps et en meilleure santé que ceux qui se laissent envahir par le pessimisme.

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     Apprendre à vivre dans le présent, ne pas se faire du souci inutilement pour des choses qui ne se produiront sans doute jamais, être capable de se réjouir du verre à moitié rempli au lieu de se lamenter à propos du verre à moitié vide. Prendre le recul nécessaire et éviter de sombrer dans le piège de l’anxiété, du stress et de l’épuisement physique.

     Ce sont les propositions du courant de la « psychologie positive ». Mais je pense que c'est une hygiène de vie, un système de valeurs. Etre reconnaissant de ce qui va, plutot que de remarquer ce qui ne va pas.

     Etre reconnaissant quand on va bien, plutot que se plaindre quand on est mal (ou malade).

     Savoir embrasser la vie, prendre soin des autres, se tourner vers les autres (pour leur bien et ce que l'on peut leur apporter, et non seulement dans le but de ramener à soi, ou de savoir...), etc...

     C’est tout un apprentissage.

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     S’exercer à cette attitude positive semble provoquer de véritables remaniements du cerveau dans le sens d’une gestion émotionnelle plus équilibrée et, du coup, protège la santé psychique et physique des individus.

      L’humour, la propension à se réjouir et la capacité de faire confiance, sont autant d’atouts en faveur de la guérison. Une capacité d’autoguérison qui repose avant tout sur la suggestion et l’autosuggestion positive face à la maladie et à son traitement.

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