Supplémentation en calcium

     Pour continuer notre petit tour d'horizon des (fausses) idées reçues, je vous propose aujourd'hui de penser au calcium.

     Immédiatement, vous entrevoyez un liquide blanc, pur, qui coule dans votre verre, ou votre yaourt préféré dans lequel vous allez y mettre (ou pas) du sucre ou tout autre produit sucrant.

Mais comme nous l'avons vu dans d'autres articles (ici ou là), le calcium n'est pas que l'apanache des produits laitiers, bien au contraire !!!

     Le calcium a de nombreuses fonctions importantes dans le fonctionnement  de l’organisme. Outre la création de la masse osseuse et prévenir l’ostéoporose, le calcium normalise le travail des nerfs et des muscles, régule le rythme cardiaque, empêche la formation de caillots sanguins et favorise un bon sommeil. Il est également bon dans le travail des cellules immunitaires ainsi que la peau et des cheveux sains.

     Il y a de nombreux facteurs qui puisent le calcium de l’organisme, certains d’entre eux sont : l’inactivité physique, le café, l’alcool et les boissons gazeuses. Le manque de calcium est le plus enclin aux femmes enceintes et les femmes ménopausées, les hommes plus âgés et ceux qui souffrent de troubles digestifs.

Les produits laitiers que nous consommons contiennent trois familles de facteurs de croissance :

• les EGF : facteurs de croissance épidermique,
• les TGF : facteurs de croissance de transformation (squelette, articulations, muscles...),
• les IGF : facteurs de croissance de l'insuline.

Ces trois facteurs de croissance sont dangereux pour l'être humain.

Comme le souligne le Pr Henri Joyeux, chirurgien cancérologue à Montpellier, ils sont destinés au veau. Or un veau, un an après sa naissance, pèsera avec ce régime 350 kg quand un petit d'homme atteindra 5 kg...

Ces facteurs de croissance ne sont pas détruits par le mode de conservation UHT, l'ultra haute température (consistant à porter le lait à 140° pendant 3 à 4 secondes) et vont attaquer notre foie, notre pancréas, nos muscles...

Nos grands-mères faisaient mieux : en faisant bouillir le lait jusqu'à obtenir une crème, elles éliminaient ces facteurs de croissance.

     Se gaver de produits laitiers, c'est donc se gaver d'hormones de croissance inadaptées à notre organisme. Ce n'est pas un hasard si les nouveaux traitements en cancérologie passent pas des thérapies ciblées sur le tissu tumoral, des anti-angiogéniques, autrement dit des anti-facteurs de croissance. A quoi bon consommer ces facteurs de croissance pour se soigner après avec leurs antagonistes ?

     Et que penser des recommandations du Programme National Nutrition Santé qui impose encore 3 produits laitiers par jour pour les enfants comme pour les adultes ?

On nous affirme que c'est bon pour notre corps, que nous avons besoin de ce calcium-là !

Les produits laitiers nous en apportent 3 fois trop. Sachant que le calcium n'est absorbé qu'à 35% par notre métabolisme, le reste va aller calcifier notre squelette, nos articulations, irriter notre côlon.

Nous entendons parler régulièrement d'intolérance au lactose.

Le lactose est le sucre caractéristique du lait (le lactose) que seule l'enzyme lactase peut digérer et que la plupart des personnes ne produit plus depuis l'enfance (5 ans environ).

L'intolérance se manifeste lorsque des molécules insuffisamment dégradées parviennent à franchir clandestinement la barrière intestinale devenue souvent trop perméable et pénétrent illégalement dans notre sang. Notre système immunitaire les considère comme étrangères et va les attaquer, et garder leur empreinte en mémoire.

Ainsi, à chaque "visite", il sera considéré comme un assaillant à combattre.

Un stress immunitaire et un état inflammatoire chroniques s'intallent avec des conséquences néfastes pour notre santé (fatigue chronique, troubles de la mémoire, du sommeil et du comportement, dépression, inconfort digestif, fragilité intestinale...), mais aussi arthroses, maladies auto-immunes...

Attention aux supplémentations en calcium que nombreuses personnes prennent par peur de l'ostéoporose.

Ce produit se dépose sur les artères (davantage que sur les os) et les durcit. On en arrive à des extrémités graves telles que le durcissement des artères et des dépots de cholestérol qui s'y fixent : l'athérosclérose.

Préférez une alimentation riche en légumes verts et oléagineux, et en poissons gras (ou supplémentez-vous en capsules d'oméga 3).