Rouge, ronde, sucrée, charnue... la cerise !

     Juteuse et bien sucrée, la cerise est le fruit qui me réjouit en juin !

     Avec sa couleur rouge, tirant parfois sur le noir, sa forme ronde, son gout sucré... elle fait du bien, surtout quand elle est dégustée lors de sa cueillette.

     Pourtant après en avoir mangé (pas très raisonnablement, je l'avoue), je me questionne quant à ses qualités nutritionnelles...

En fait, elle fournit une quantité intéressante de glucides directement assimilables (glucose et fructose), rapidement utilisés par l’organisme.

Une portion de 125 g de cerises (environ 20) apporte environ 85 kcalories soit 355 kJoules, ce qui reste très raisonnable. (ouf !)

Pour la petite hsitoire...

La cerise est un fruit très ancien, originaire du Moyen-Orient, retrouvé avec d'autres baies sauvages dans les cités lacustres de l'age de pierre.

Les Grecs et les Romains se contentèrent longtemps des cerises sauvages du merisier et durent à leurs généraux vainqueurs les greffons domestiqués ramenés en butin des pays soumis.

Tout au long du Moyen Age, la cerise fut considérée comme un fruit précieux et rare, et il fallut attendre Louis XV et sa passion des fruits rouges pour voir la cerise pénétrer les vergers de France.

Il existe près de 200 variétés de cerises, mais une douzaine seulement est cultivée.

On distingue les cerinces acides (destinées à la préparation de cerises à l'eau de vie), les anglaises (pour les confitures), et les douces (bigarreaux, burlat, reverchon, coeur-de-pigeon).

La cerise est un fruit de début de belle saison, de mi-mai à mi-juillet (selon les régions) dont la consommation moyenne est de 1 kg par an et par personne (j'ai explosé le score en 2 jours !!!).

C'est un fruit délicat qui souffre des transports et des manipulations.

Des propriétés diurétiques et reminéralisantes

La cerise est réputée pour être diurétique : c’est probablement la conséquence de sa richesse en eau et en potassium, et aussi de la présence du sorbitol, un sucre-alcool d’origine végétale.

Du fait de sa richesse minérale, la cerise participe au bon équilibre du milieu interne. Son métabolisme libère des composés  alcalins, qui s’opposent à l’action généralement trop acidifiante de l’alimentation actuelle. (génial !)

Un apport vitaminique varié

Avec une portion de 125 g de cerises (une vingtaine), on couvre 20 à 30 % de l'apport quotidien conseillé en vitamine C, vitamine dont l’action est renforcée par les pigments anthocyaniques (parfois appelés «vitamine P»).

Cette même portion de cerises permet d’assurer 25 % de l’apport quotidien recommandé de provitamine A, ou carotène (vitamine indispensable au bon état de la peau, anti-oxydant cellulaire, et probablement facteur protecteur anti-cancer).

Enfin, la cerise participe également à la couverture des besoins de l’organisme notamment en, vitamines B9 ou acide folique (anti-anémique) = une portion de 125 g couvre près de 15 % de l'apport quotidien conseillé.

Mais aussi...

On utilisait autrefois l’huile extraite des noyaux de cerises pour soigner les douleurs rhumatismales, et faciliter l’élimination des calculs des reins et de la vessie.

Il existe à la pharmacopée française du «suc de cerise» et du «sirop de cerise» officinaux (qui permettent notamment d’aromatiser certaines potions). On attribuait jadis à la cerise des vertus apéritives et «stomachiques», et on disait qu’elle était capable «d’adoucir l’âcreté des humeurs».

L’infusion de queues de cerises constitue un puissant diurétique : 30 g de queues bouillies quelques minutes dans un litre d’eau, à prendre à raison de quelques tasses par jour. Mais attention aux excès, un abus peut être irritant et dangereux.

La cerise est parfois indigeste pour certains dont les intestins sont fragiles (fermentations, ballonnements). Il est donc préférable de la consommer cuite, d'éviter de boire en la consommant et de la déguster entre les repas et non en tant que dessert (comme tous les fruits cuits...).

N'hésitez pas :

courez manger des cerises,

et dans l'arbre, c'est encore meilleur !!!!

Comments

[Cathoune]

Merci pour ce délicieux article ! Si nous pouvons avoir quelques regrets à nous être éloignés de notre maison de Valence, c'est bien en partie pour les bienfaits du jardin et de ses arbres fruitiers ... dont le cerisier !

Il nous faut maintenant nous contenter des fruits du maraîcher !... Pour cette année, les cerises ne sont pas encore arrivées sur notre table !... C'est donc là toute la différence avec les bienheureux qui vivent dans le SUD !!! Les photos nous donnent envie de courir en chercher !... au magasin ! Merci encore !