Comment sait-on si nos intestins ne fonctionnent pas correctement ? Par des signes évidents comme des troubles digestifs (ballonnements, douleurs, diarrhées, constipation, etc.), mais aussi indirects comme une baisse de notre immunité justement (« Le premier microbe qui passe, il est pour moi ! »), d’où des maladies ORL à répétition, ou encore des troubles d’ordre cutané, des syndromes inflammatoires entre autre.
Une hyperperméabilité intestinale (c’est-à-dire lorsque la paroi est abîmée et est poreuse) comme une dysbiose (un déséquilibre de la flore intestinale) ne sont pas des fatalités et se réparent bien.
L’auto-complémentation n’est pas indiquée : les probiotiques (pour réinoculer la flore) ne se prennent pas n’importe comment, et la glutamine nécessite des cofacteurs pour jouer son rôle de réparatrice : le mieux est de filer chez un bon naturopathe qui concoctera un joli petit programme de réparation...
La santé est dans l'assiette :
Pour une bonne santé intestinale en général et une préparation hivernale au top en particulier, il faut commencer par le b.a.ba : une alimentation saine est de rigueur ! Cela ne signifie pas une alimentation triste et sans saveur ! Au contraire, en adaptant un régime hypotoxique et dénué de certaines addictions (il n'y a pas que les sodas, les fast-food, les frites, les pizzas...), nous retrouvons le goût des aliments.
Les légumes devraient occuper une place prépondérante, que ce soit pour leurs fibres, et lorsqu’ils sont crus, leurs vitamines, enzymes et minéraux. Les fruits apportent aussi leur lot de bienfaits, comme chacun le sait. Moins les fruits et légumes sont cuits, plus cette alimentation est vivante et contribue à notre vitalité par la quantité de vitamines, minéraux et enzymes fournis. Parmi les légumes, notons le rôle plus important des brocolis, des carottes, du chou-fleur, de l’oignon, des poivrons, des champignons et de la courge.
En ce qui concerne les graines et les céréales, il est plus intéressant de privilégier le quinoa, le sarrasin ou le millet qui ne contiennent pas de gluten.
Les oléagineux sont à tort écartés de nos régimes : leurs graisses polyinsaturées sont intéressantes pour notre système immunitaire. Ne boudons pas les noix et ses consœurs !
Dans les pays industrialisés, nous avons tendance à consommer beaucoup beaucoup trop de protéines animales (et les régimes hyperprotéinés sont passés par là…), qui sollicitent à outrance notre système digestif, notamment le foie et les reins. Le quinoa, le soja, les algues bleu-vert, ou les légumes secs sont de très bonnes sources de protéines végétales bien plus faciles à digérer.
Je sais que les produits laitiers offrent bien des tentations, mais mieux vaut les éviter aussi : ce ne sont pas, comme on l'entend, nos amis pour la vie !
Cela va sans dire, mais moins les produits sont raffinés, plus ils sont complets, et plus ils se rapprochent du bio, et mieux c’est !
Quelques aliments au top
Même en mangeant bien, certains aliments sont à privilégier si l’on veut booster son système immunitaire. Ces aliments font partie de ce que l’on nomme les « super aliments », qui se détachent par leurs qualités nutritives et leur teneur généralement remarquable en antioxydants.
L’ail tient le haut du pavé. Largement reconnu pour ses propriétés antibactériennes et stimulantes du système immunitaire, mieux vaut le manger cru (en enlevant le germe) pour bénéficier de ses bienfaits.
Les aliments lacto-fermentés sont également à favoriser (la choucroute, notamment, mais également les carottes lacto-fermentées...). On trouvera ces produits exceptionnels dans les magasins bio.
Ne nous privons pas de cannelle ! Cette belle épice est renommée pour renforcer le système immunitaire.
Les baies de goji pour leurs propriétés anti-oxydantes...
Les graines germées : un vrai concentré d’énergie, une bombe vitaminique et enzymatique.
A demain pour la suite...